Le sentiment de complétude et de satisfaction souvent fugace au cours de la vie, peut bien sûr avant tout prendre le visage de la satisfaction des besoins vitaux (se nourrir, aimer, agir, s’exprimer, ressentir, se sécuriser dans son abris, etc) mais il peut aussi prendre des visages plus singuliers selon l’histoire de chacun. La notion de plaisir, de jouissance, d’accomplissement ou de paix intérieure, semble proportionnel à notre capacité d’investir notre présence sensorielle d’abord mais aussi existentielle.
Nassim HARAMEIN, par sa compréhension du CHAMP UNIFIÉ,
nous amène à déconstruire nos croyances habituelles sur le plein et le vide. Dans
ses découvertes, il met en relief le fait que ce que nous considérons comme « plein »
est ainsi appréhender car il se manifeste dans le spectre de perception humain
et que ce que nous pensons comme « vide », absent ou perdu, s’est
tout simplement mis à exister au-delà de
ce spectre. Pour lui, rien ne se perd, la force qui anime un réceptacle peut disparaitre
de notre champ de perception et continuer à exister sur une autre fréquence,
voir sous une autre forme : lors de ses conférences, il évoque l’éther invisible qui nous entoure, là ou nous pensions trouver du vide, l’être qui à sa mort continue son existence sur un autre plan de réalité, lorsque nous le pensons disparu, etc,.
Le
manque, souvent associé à un sentiment d’impuissance à obtenir ce que l’on
désire, nous pousse à chercher comment évacuer la souffrance due à la
frustration et à nous mettre en quête de satisfactions de transfert parfois
superficielles et immédiates (la consommation de nourriture ou d’objets par
ex ) ou encore sublimatoires (créations, activités, passions, relations, quêtes
intérieures ou extérieures, etc). Le choix des réponses au manque, prend bien
sûr racine dans notre histoire personnelle (expériences marquantes de
frustration et de plaisir dès le plus jeune âge) mais aussi dans les affinités
électives de l’âme qui se développent au fur et à mesure des incarnations
(talents, vocations, expériences
fondamentales, quêtes, etc).
Dans le recueil transmis par
Gitta MALLASZ, «DIALOGUE AVEC L’ANGE», l’Ange fait l’éloge
du manque, pour lui, le fait de ressentir
la faim du corps et celle de l’âme est un façon de demander, il nous invite
à demander… a la page 202 de ce recueil, il nous confie: « LA
DEMANDE EST NÉCESSAIRE. Ne sois pas lente à demander, demande toujours !
Tu peux nous appeler et nous faire des demandes. SANS DEMANDE, NOUS NE POUVONS PAS DONNER.
Demande, question – signe de manque. S’il n’y a pas de manque, il n’y a pas de
place pour donner »
Trouver
une dynamique satisfaisante entre ces 2 pôles n’en est pas moins le fruit d’une
subtile alchimie intérieure qui n’a de cesse d’évoluer… Nous nous proposons lors des ateliers de ce 1ertrimestre 2019, de faire ensemble un pas de plus vers l’harmonisation de cette
danse personnelle du plein et du vide, de la plénitude et de la perte, du
donner et du recevoir, du creux et de la bosse….
AGENDA
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VENDREDI 18 JANVIER : Plan physique
VENDREDI
15 FÉVRIER : Plan affectif
VENDREDI
8 MARS : Plan métaphysique
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